Série

Chernobyl

La série Chernobyl, diffusée en mai par la chaîne américaine HBO, a suscité un intérêt exceptionnel, qui lui a valu de nombreuses réactions. Saluée également par la critique et le public en France, cette mini série retrace la plus grande catastrophe nucléaire de l’histoire.

La série Chernobyl recueille un indice de satisfaction de 9,7 sur sur la plate-forme Internet Movie Database  (propriété d’Amazon), soit mieux que Breaking Bad (9,5), Game of Thrones (9,3) !
Aux Etats-Unis, Chernobyl a réuni plus de 9 millions de téléspectateurs, auxquels s’ajoutent 6,5 millions de visionnages à la demande.
En France, chez OCS : « Chernobyl signe la deuxième plus grosse performance d’audience d’une série HBO diffusée sur OCS, derrière Game of Thrones.

Jusque-là connu pour des films comme Scary movie, Very bad trip,  son réalisateur Craig Mazin est le premier surpris.

Il affirme avoir travaillé au scénario des années durant en pensant que « Chernobyl, ne serait pas une série pour le grand public.»
Le succès est tel qu’il a fait bondir la demande touristique de la partie décontaminée du site ukrainien de 35%. Les touristes ont envoyé tellement de selfies que Craig Mazin a publié un message rappelant qu’« une terrible tragédie a eu lieu » sur place et invitant à la décence. 

Prometteur non ?

En tout cas c’est intriguant qu’un tel sujet puisse générer autant d’engouement.

J’ai eu d’ailleurs un peu de mal à m’y mettre. J’ai attendu d’être sortie de cette période estivale qui me semblait peu propice. 

Je l’ai donc regardée il y a quelques semaines, plus exactement quelques jours avant le 26 septembre.

Pourquoi est-ce que je me souviens aussi bien de cette date ?

Parce que c’est celle de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen. Et parce que je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle….

Le premier épisode démarre à quelques minutes de l’explosion d’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl. 
Le sang se glace, instantanément. Je me suis demandée à la fin de l’épisode si j’allais continuer. Parce que franchement, ça plombe quand même un peu ta soirée.

Mais attirée comme un aimant par je ne sais quoi, j’ai continué.
Mensonges d’état, état d’effondrement permanent, sacrifices humains sur fond de puissance du régime soviétique sont autant de thèmes abordés.
Il faut réussir à passer au delà de la sévérité du sujet pour apprécier le grand esthétisme avec lequel la série a été réalisée.

Une mini série à fois didactique, instructive et poignante. 
Et surprenante par sa capacité à subjuguer sur un tel sujet.

Un peu comme Jeux d’influence qui s’attaque elle à un thème d’actualité: l’industrie agrochimique.   

A voir ici.

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