Un livre à la couverture bleu marine dans un plateau rond vue de haut.
Livre

Avec toutes mes sympathies

Y a t-il un exercice plus périlleux pour une critique littéraire que d’écrire son premier livre ?

Elle a du être attendue au tournant par tous ceux dont l’ouvrage est passé entre ses mains et pour lequel son jugement est tombé. 

Olivia de Lamberterie n’est autre que rédactrice en chef adjointe au magazine ELLE, responsable du service livres et chroniqueuse à Télématin depuis 2005, chroniqueuse au Masque et la Plume sur France Inter. Elle a donc pignon sur rue et en connait vraiment un rayon.
Et ça se voit lit.

Dans son 1er livre Avec toutes mes sympathies, elle a choisi d’aborder un sujet personnel, très personnel: le suicide de son frère.
Alors oui le sujet ne te fait surement pas grimper au rideau. Comme celui de Chanson Douce de Leila Slimani était plutôt repoussant (un nounou tue les 2 enfants dont elle a la garde). Et pour autant, j’ai les ai lus avec la même passion.
Olivia de Lamberterie nous offre ce témoignage poignant au travers de son récit qu’elle partage entre souvenirs d’enfance, les derniers moments avant le drame et l’épreuve terrible du deuil.

C’est un hommage flamboyant à son frère si aimé qu’elle sacralise dans ces 250 pages.

Elle en parle dans les premières pages comme d’un « legs immatériel qui vaut de l’or ».


Son écriture m’a rappelée celle de Delphine de Vigan dont je t’avais parlé ici.

J’ai adoré aussi son rythme, ses descriptions qui te donnent tellement l’impression d’y être. C’est comme si tu la connaissais cette famille-là, tu les avais vécus ces moments-là avec elle, tu y étais aussi à Cadaquès, à Montréal, à Paris.

Une écriture à la fois puissante et empreinte de poésie. Et ce certain talent pour déformer habillement des titres de films ou de livre et pour les intégrer dans son récit, ni vue ni connue.


Et ce titre on en parle ?

Etrange non ? Il ne présage absolument rien du sujet abordé, de prime à bord. 2 solutions s’offrent à moi et toi en l’occurence.
Soit tu as envie de lire ce livre, et donc tu auras la réponse.

Soit tu as moyennement envie de le lire, donc déjà mauvaise nouvelle, c’est que j’ai échoué dans la rédaction de ce billet… mais tu as quand même envie de savoir la petite histoire derrière ce titre…

Dans ce cas, va directement en fin de page 191 jusqu’à la page 193 pour le comprendre et découvrir la fantastique anecdote de Françoise Sagan en dédicace à New York.

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